Le mausolée yézidi Sultan Ezid de Mahed

Le mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed se situe à 36°38’49.33″N 43°24’41.72″E et 376 mètres d’altitude dans la plaine de Ninive. Mahed est le centre d’une agglomération formée de 13 villages yézidis des alentours.

Le mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed est probablement très ancien. Les maîtres yézidis indiquent que le mausolée primitif aurait près de 1000 ans. On ne dispose d’aucune source ancienne. On sait avec certitude qu’il fut restauré en 1990. Le mausolée Sultan Ézid de Mahed est un monument typique de l’art sacré yézidi. Au sol, le plan du mausolée est carré. Au dessus s’élève un grand dôme conique à rayons, au sommet duquel pointe une flèche de bronze à deux boules, sur laquelle sont nouées des étoffes sacrées jaune et rouge.

A propos de cette notice

Le texte de cette notice a été établi par le Dr. Birgül Açıkyıldız-Şengül, historienne de l’art, spécialiste de patrimoine et culture yézidis. Attachée à l’Université de Paul Valéry Montpellier III et l’IFEA Istanbul comme chercheuse associée, le Dr. Birgül Açıkyıldız-Şengül est l’auteure d’une thèse de doctorat : « Patrimoine des Yezidis : Architecture et sculptures funéraires en Irak, en Turquie et en Arménie » présentée en 2006 à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne (département de l’art islamique et de l’archéologie).  Cette thèse dresse un inventaire documenté de 88 monuments (sanctuaires, mausolées, baptistaires, oratoires, caravansérails, ponts et grottes) et de 60 sculptures funéraires (en forme de cheval, de bélier, de brebis et de lion) en Irak du nord, en Turquie et en Arménie. Thèse publiée par I.B.Tauris (Londres, New York), 2010.

Ce texte est complété par les observations et interviews de l’équipe de Mesopotamia [Pascal Maguesyan, Shahad al Khouri, Sibylle Delaître (KTO)]  avec le concours de Mero Khudeada.

Localisation

Le mausolée yézidi Sultan Ezid de Mahed se situe à 36°38’49.33″N 43°24’41.72″E et 376 mètres d’altitude.

Au nord de la province de Ninive, à 25 km de la limite méridionale de la région autonome du Kurdistan d’Irak, Mahed est une ville de plaine.

Mahed se trouve à 45 km au nord-est de Mossoul, 22 km au sud-est de Lalesh et 13 km au sud-est de Aïn Sifni (Sheikhan).

Ville de Mahed, montagnes et centre culturel et social yézidi
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

À propos des Yézidis d’Irak

Majoritairement implantés dans la région autonome du Kurdistan d’Irak et dans la plaine de Ninive, leur berceau géographique, les Yézidis sont également présents en Turquie, en Syrie et dans le Caucase, particulièrement en Arménie et en Géorgie. Généralement considérés comme des Kurdes non islamisés, ce qui est sans doute simpliste voire inexact si l’on se fie à leurs origines mythologiques, souvent diabolisés en raison de leur culte, les Yézidis constituent une communauté dont il est bien difficile d’estimer les sources historiques et le nombre.

Minorisés à l’extrême en Irak sous différents régimes, leur existence était presque niée. Avant 2003, Bagdad n’en comptait officiellement que quelques milliers alors qu’ils étaient plus vraisemblablement quelques centaines de milliers !

Les conditions d’une tentative de génocide étaient déjà réunies avant même que les djihadistes de daesh ne les massacrent et ne les enlèvent en août 2014 dans les montagnes du Sinjar de la province de Ninive.

Malgré la reprise de Sinjar en novembre 2015 par les forces irakiennes et par des groupes de résistants coalisés, une partie importante des 500 à 600 000 Yézidis irakiens reste encore déplacée. Les persécutions qu’ils ont subi leur font redouter l’avenir en dépit des garanties constitutionnelles qui leurs ont été accordées en 2005.

Carte des régions, villes et villages yézidis dans le nord et le kurdistan d'Irak
© Dr. Birgül Açikyildiz-Şengül, universités d'Oxford et de Montpellier III

Enracinement territorial du yézidisme

Le Yézidisme est né dans un territoire montagneux où ses habitants étaient protégés par ses hauteurs et ses cavernes. Considéré comme sacré par les Yézidis, ce territoire est globalement divisible en deux régions distinctes, à l’est et à l’ouest du Tigre le grand fleuve mésopotamien. À l’ouest Sindjar, sa ville, ses villages et son massif. À l’est le centre spirituel de Lalesh, auquel il convient d’ajouter les importants secteurs de Cheikhan, Bozan, Baashiqa et Bahzani. La très grande majorité de la population yézidie (clergé inclus) est originaire de ces régions, bien qu’il soit aussi possible de trouver des communautés yézidies éparpillées au-delà de ce territoire.

Des siècles durant, les Yézidis ont sauvegardé leurs coutumes et traditions dans ce pays, ce terroir. Cette survivance a été cruellement remise en cause à l’ouest du Tigre dans la région de Sindjar, par l’offensive dévastatrice de daesh en août 2014. Le niveau des destructions et la gravité des crimes génocidaires commis ont fragilisé à l’extrême les communautés yézidies des monts Sindjar qui formaient autrefois la très grande majorité de la population yézidie irakienne.

Centre culturel et social yézidi de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

Territoire, histoire et patrimoine

C’est sur ce territoire, de part et d’autre du Tigre, que les Yézidis ont su préserver et développer les spécificités architecturales de leurs édifices religieux qui constituent les principaux lieux de culte des fidèles yézidis.

Ces édifices sont pour la plupart dédiés aux premiers disciples du réformateur du yézidisme au XIIe siècle, Cheikh ‘Adî, les membres de la famille de Chamsani, et à des familles comme Hasan Maman, Memê Rech et Cerwan, ainsi que les premiers chefs religieux de la communauté, descendants de Cheikh ‘Adî (les membres de la famille Adani) et quelques mystiques soufis importants qui ont influencé l’enseignement de Cheikh’ Adî, à savoir, Abd al-Qadîr al-Jilani, al-Hallaj et Qedib al-Ban (Qadî Bilban).

Il ne faudrait pourtant pas en conclure que le yézidisme est une religion d’origine médiévale. La rareté des sources théologiques et historiques disponibles est en effet compensée par une tradition et une mythologie anciennes, omniprésentes et évolutives. Ainsi, les yézidis voient en Noé l’un de leurs plus anciens et de leurs plus illustres patriarches. Ils soutiennent même qu’il vécut en Mésopotamie irakienne, à Aïn Sifni (Cheikhan), où il construisit son arche. Des historiens yézidis soutiennent que « la religion yézidie est très ancienne. Elle remonte à 3500 ans avant Jésus-Christ[1] ».

Les Yézidis disposent de lieux de culte et de prières assez hétéroclites, tels que des cimetières, des mausolées (mazar) dont certains plus importants que d’autres (khas / mêr), des oratoires de feu (nîshan), la maison d’un Cheikh ou d’un Pîr, un arbre, un buisson, une forêt d’oliviers, un pont, une arche, une grotte, une pierre sacrée (kevir), une source (…). Ces monuments, ces structures et ces sites, dédiés aux « saints » yézidis, constituent une partie importante de l’environnement culturel des zones yézidies et sont des signes matériels tangibles du système général de la spiritualité yézidie.

Il existe cependant un lieu fondamental vers lequel se tournent tous les Yézidis, y compris ceux de la diaspora, c’est la vallée de Lalesh au Kurdistan irakien. C’est l’endroit le plus sacré du yézidisme. C’est là que se trouve le sanctuaire de Cheikh ‘Adî, le grand réformateur du yézidisme au XIIe siècle. Cette vallée, ses mausolées et son environnement sont le centre de gravité de la vie mystique yézidie.

Les édifices yézidis ont été construits à différentes époques. Le manque d’inscriptions et de sources historiques rend difficile leur datation avec précision. La mauvaise qualité de certaines restaurations récentes ajoute à la complexité de l’analyse. D’autre part, il ne semble pas exister de styles architecturaux qui distingueraient différentes périodes de l’histoire yézidie et qui pourraient aider à dater ces édifices. Par ailleurs, le même style, dérivé d’un modèle particulier, a été utilisé à plusieurs reprises au cours des siècles et est toujours en vogue.

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[1] Chamo Kassem, inspecteur des écoles yézidies, spécialiste de la religion et de l’histoire yézidie, responsable culture et médias au Centre Culturel et Social de Lalesh à Duhok.

Anciennes tombes yézidies de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

Fragments de spiritualité et de théologie yézidies

Le yézidisme est une religion de tradition et de transmission orale, simple et complexe à la fois. Simple parce qu’il n’est pas réglé par une liturgie et des dogmes contraignants. Complexe parce qu’il n’existe pas de grand livre théologique fondamental, comme il existe la Torah, les Évangiles ou le Coran.

Le yézidisme est une religion strictement communautaire (nationale). On naît yézidi, on ne le devient pas. Il n’y a donc ni évangélisation, ni inculturation, ni prosélytisme. Ceci étant, le yézidisme n’est pas sectaire. Bien au contraire, l’altruisme est une vertu cardinale, un fondement spirituel et théologique. Tout chercheur qui voudrait ainsi étudier le yézidisme serait accueilli avec bienveillance par cette communauté et son clergé[1].

Le yézidisme est monothéiste. Dieu est unique. Il est le créateur du cosmos et de la vie.  Le yézidisme nourrit en cela la même croyance que les 3 religions du Livre : le judaïsme, le christianisme, l’islam.  Et même le zoroastrisme[2].

Dieu est lumière. Il est tel le soleil qui rayonne sur la Terre. C’est pourquoi les yézidis prient systématiquement face au soleil. En cela, le yézidisme est comparable au zoroastrisme mésopotamien et persan.

Dieu est bon, infiniment bon. C’est pourquoi les yézidis cultivent l’altruisme et prient systématiquement d’abord pour le monde et ensuite pour eux-mêmes.Dieu est en tout et partout. Le yézidisme fait corps et esprit avec l’ensemble de la Création : cosmique, humaine, animale, végétale, et minérale. C’est pourquoi les yézidis sacralisent les oliviers dont l’huile est nécessaire pour le feu sacré. De même, l’ange paon (tawus melek) est le plus important des 7 anges (melek) qui représentent Dieu sur terre.

Le yézidisme croit au jugement des âmes et au jugement dernier. Il se distingue toutefois du christianisme par sa croyance en la réincarnation. Les défunts sont mis en terre. Les âmes sont jugées, selon le bien accompli et le mal commis. Les âmes pures peuvent devenir des êtres de lumière. Les âmes impures peuvent se réincarner sous des formes humaines ou animales  dépréciées ou belliqueuses.

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[1] « Jean-Paul Roux, décédé en juin 2009, ancien chercheur au CNRS et titulaire de la section d’art islamique à l’École du Louvre, considérait le yézidisme comme ‘’une religion à part, syncrétisme évident de traditions populaires et de réminiscences de dogmes des grandes religions’’ ». Lacroix, Claire Lesegretain, 26 avril 2010.

[2] Né en perse, fondé par Zarathoustra (Zoroastre), au Ier millénaire avant J.C., le zoroastrisme est monothéiste et reconnait  en Ahura Mazdâ le Dieu unique. Le zoroastrisme constitue en cela une réforme fondamentale par rapport au mazdéisme dont il s’inspire. Le mazdéisme, polythéiste, considère Ahura Mazdâ, comme le dieu principal mais pas le Dieu unique.  Cette religion persane se répandit jusqu’en Inde par l’intermédiaire du védisme.

Cimetière et mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

Pratiques cultuelles yézidies

Les pratiques cultuelles yézidies ne semblent pas réglées par une « liturgie » stricte, mais par un ensemble de rites traditionnels et de pratiques votives transmises oralement de génération en génération

Les Yézidis prient en général individuellement, et se réunissent aussi en communautés devant leurs temples et sanctuaires pour écouter les qawals, tout à la fois musiciens, chantres et gardiens du culte yézidi, dont le savoir et les pratiques se transmettent de père en fils.

La prière quotidienne, toujours tournée vers le soleil, lumière de Dieu (Khoda), n’est pas une obligation et n’est pas non plus un signe pour être un « bon Yézidi ». Cependant, les personnes pieuses et âgées prient régulièrement, jusqu’à 5 fois par jour.

Embrasser les lieux saints et les mains des figures pieuses, offrir des cadeaux aux religieux, sacrifier des animaux, nouer et dénouer des étoffes sur des arbres à vœux, sont des signes de respect et de dévotion.

De tous les jours de la semaine, le mercredi est le plus important. Il est comme le dimanche pour les Chrétiens, le samedi pour les juifs ou le vendredi pour les musulmans. C’est le mercredi que sont organisées les grandes célébrations hebdomadaires au cours desquels les religieux yézidis allument le feu sacré dans les mausolées.

8 grandes fêtes annuelles rythment le calendrier religieux yézidi. La première est celle du Nouvel An (seursal) le premier mercredi du mois d’avril. Cette fête symbolise la création de la vie à partir du chaos initial et la venue de Tawus melek. À cette occasion, les œufs, symbole de la terre originelle et sans vie, sont bouillis et teintés. Certains de ces œufs sont écrasés au dessus des portes des maisons et des mausolées en y joignant des petites fleurs rouges.

Une autre grande fête annuelle est celle du Printemps (towaf),  dont la date est mobile entre le 12 et le 20 avril. Enfin, le pèlerinage sur la tombe de Cheikh Adi, au sanctuaire de Lalesh (djamaiya) a lieu le 6 octobre.

Pir Khalat Elias Djaffo, responsable des activités culturelles au centre yézidi de Lalesh à Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA
Mahdi Hassan Murad, responsable du centre culturel yézidi de Lalesh à Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

Le mausolée à dôme conique : une architecture yézidie typique

Le mausolée à dôme conique et à rayons est un monument emblématique de l’art sacré yézidi. D’une grande sobriété architecturale et ornementale, ce type d’édifice est fondé sur une structure cubique qui contient la sépulture ou le cénotaphe, couverte par une dalle que porte un tambour au dessus duquel se dresse un dôme conique à multiples arêtes. Cette voûte symbolise les rayons du soleil qui illuminent la terre et l’humanité.

La pointe de ce dôme est systématiquement rehaussée d’une flèche de bronze, formée d’une ou plusieurs boules, surmontée d’un anneau, d’un croissant de lune, d’un astre voire d’une main, où sont nouées des étoffes de couleurs. La flèche représenterait le monde cosmique, les planètes, le soleil et les étoiles créés par Dieu.  Les étoffes de couleur figureraient celles de l’arc en ciel[1].

L’intérieur d’un mausolée yézidi est souvent constitué d’une chambre séparée où repose un sarcophage recouvert de soieries. On peut aussi y trouver une ou plusieurs niches percées dans le mur pour y brûler l’encens et allumer le feu sacré. On y trouve également souvent des étoffes nouées par les pèlerins pour formuler leurs vœux.

L’espace sacré de tout mausolée yézidi inclut la dalle qui le précède ou qui l’entoure. C’est pourquoi tout visiteur et tout pèlerin doit y être déchaussé.

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[1] Cette interprétation peut varier d’une communauté à l’autre.

Mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

Histoire et démographie yézidie de Mahed

Saddam Hussein qui entreprit d’arabiser la région, fit de Mahed en 1975 une cité collective exclusivement yézidie. Il y regroupa les habitants des 13 villages yézidis des alentours où s’implantèrent des milliers de colons arabes.

Entre 1975 et 2003 ces colons détruisirent la plupart des mausolées yézidis des villages occupés.

À la chute du régime de Saddam Hussein, en 2003, les yézidis transplantés à Mahed retournèrent dans leurs villages d’origine tandis que les colons arabes en partirent. Les mausolées yézidis furent reconstruits et de nombreux yézidis ramenèrent au village leurs défunts enterrés à Mahed.

Avant 1975, on ne comptait qu’une centaine d’habitants à Mahed. Après l’arabisation de la région en 1975, la population monta à 5000 habitants.

Le 6 août 2014, alors que la menace djihadiste semblait imminente, les 10 000 habitants de Mahed abandonnèrent la ville et se réfugièrent au Kurdistan, à Zakho, Amadia et Dehok. Dix jours plus tard, ces déplacés revinrent à Mahed après que tout danger fut écarté.

En 2015, Mahed et les 13 villages de l’agglomération comptaient encore 9210 habitants, tous yézidis. Trois ans plus tard, en 2018, l’agglomération totalisait  près de 11000 habitants[1].

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[1] Données collectées par les représentants de Mesopotamia, à Shexka, le 6 Juin 2018.

Cimetière et mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

Le mausolée Sultan Ézid de Mahed

Le mausolée Sultan Ezid de Mahed porte le nom d’une est une figure essentielle de l’histoire yézidie que certains historiens identifient au calife Yazid Ier de la fin du VIIe siècle.

Ce mausolée se trouve au cœur d’un cimetière très ancien. La tradition orale yézidie rapporte que ce cimetière existait déjà à l’époque du grand réformateur du yézidisme, Cheikh Adi, au XIIe siècle. La tradition rapporte également que ce cimetière existerait depuis l’époque du patriarche Noé.

Le mausolée Sultan Ezid de Mahed est lui aussi probablement très ancien. Les maîtres yézidis indiquent que le mausolée primitif aurait près de 1000 ans. On ne dispose d’aucune source ancienne. On sait en revanche et avec certitude qu’il fut restauré en 1990.

Le mausolée Sultan Ezid de Mahed est un monument construit en pierres jointes.

Son architecture sacrée est typique de l’art monumental yézidi. Au sol, le plan du mausolée est carré. À l’intérieur, aux 4 angles sont aménagés 4 autels,  symboles des saisons, au devant desquels les clercs allument le feu de Dieu, lumière du monde.

Au dessus du cénotaphe, se dresse un large tambour octogonal puis circulaire surmonté d’un grand dôme conique à rayons, au sommet duquel pointe une flèche de bronze à deux boules, sur laquelle sont nouées des étoffes sacrées jaune et rouge.

Les angles extérieurs sont également surmontés de reproductions miniatures de mausolées yézidis. Au pied du mausolée, à droite, de la porte d’entrée, une petite niche permet de brûler l’encens et d’exprimer ainsi sa dévotion.

Cimetière et mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA
Entrée sous préau du mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA
Dédicace après restauration du mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA
Tambour, dôme, flèche et étoffes du mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA
Dôme, flèche et étoffes du mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA
Flèche et étoffes du mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA
Miniature du mausolée yézidi Sultan Ézid de Mahed
Juin 2018 © Pascal Maguesyan / MESOPOTAMIA

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